La porte de la maison claqua. Tout était calme avant que la tempête n’arrive. Installée sur mon lit, j’avais l’habitude de rentrer de l’école toute seule et d’attendre tranquillement le retour de mon frère. Cependant, cette fois, c’est lui qui arriva le premier. Roulant sur le côté, je descendais de mon lit. Pour ma propre sécurité, j’aurais mieux fait de rester dans ma chambre et même de verrouiller la porte. Il était là dans la cuisine. Son verre à la maison, son regard rouge et sa dégaine de sauvageon. Je me demandais comment on pouvait ça un père. Il ne travaillait pas et se contentait de liquider, l’argent que gagner maman, dans les bars pour avoir sa dose d’alcool quotidienne. Oh, tu es là le monstre. dit-il en me voyant à la porte de la cuisine. Il avait pris l’habitude de me surnommer ainsi depuis mes trois ans. C’est que j’étais à ses yeux. Un gamin de plus qu’il avait eu avec sa femme. Il s’approcha de moi, je fis un pas en arrière. La peur se lisait dans mon regard. je fis des années de cauchemar où je reçois les coups autant physiques que psychologiques d’un père qui me déteste. Au fil des années, j’avais tout perdu : mon sourire, mes rêves, mon innocence et ma joie de vivre. Et au moment où je m’y attendais le moins, une claque frappa soudainement ma joue blanche. Cette blancheur devint aussi rouge que le sang. Je ne bougeais pas ayant appris à rester forte et à retirer mes larmes la plupart du temps. Un deuxième coup me frappa au ventre et cette fois, je chavirais au sol sous la douleur. Mais comme à chaque fois, il n’en resta pas là. J’eu cette impression que ça dura de longues heures pourtant ce n’était que quelques secondes, voir quelques minutes. Je sentais le gout du sang dans ma bouche. ce goût infecte qui me donnait envie de vomir. Recroquevillée comme un fœtus, il me regardait de haut. Je pu même lire un sourire sur son visage. La douleur me tiraillait les entrailles. Les derniers coups que j’avais eu daté de la veille et en recevoir de nouveau ne faisait qu’accentuer les nouveaux. Tu ne diras rien à ta chère mère, hein ? maman n’était pas idiote, elle avait remarqué les bleus et les cicatrices. Pourtant, je ne lui en avais jamais parlé. Je me sentais coupable et bête de me taire de la sorte. Heureusement, Andrew était au courant. Il était celui qui en quelque sorte me protéger dès qu’il le pouvait des coups. Il se mettait à travers du chemin de papa. Cependant, ça n’enlevait rien à cette envie que j’avais de vouloir sauter d’un pont ou de me tirer une balle dans la tête. Il s’installa sur un siège buvant tranquillement son verre d’alcool. Après ses coups, il ne partait jamais. Non. Il restait et rendait les choses encore plus difficiles en me faisant passer pour une horreur alors que je n’étais qu’une gamine de treize ans. Regardes-toi misérable petit insecte qui n’arrive pas à se remettre sur ses jambes. Tu es faible. Et tu te feras écrasée dans ce bas monde. rigola-t-il à mon visage. Je fermais les yeux quelques secondes enlevant de mon esprit cette envie de le tuer, d’en finir avec son maudit visage. Ramenant encore plus mes jambes contre mon ventre, j’essayais de me retourner afin de me lever. Je rampais quelques secondes avant d’être couper dans mon élément par la chaussure de mon père qui m’écrasait les doigts violemment. Sache que c’est pour ton bien…. Il vacilla sur le côté puis chavira. Le visage magnifique de maman se dessina derrière mon père qui tomba. Elle s’agenouilla près de moi. Elle caressa mes cheveux. je voyais bien à travers son regard qu’elle était triste. Elle m’aida à me relever et à me rendre jusqu’à ma chambre. C’est avec difficulté que je rentrais sous les couvertures. Je faisais violence à mon corps pour ne pas tourner de l’œil. Ma tête dans le coussin, elle m’embrassa le front puis sortit de ma chambre en éteignant la lumière. Tu vas arrêter de fermer les yeux sur ce spectacle. Et allait voir la police parce que Faye ne le ferra jamais. La voix d’Andrew résonna dans la maison. Il détestait voir les choses se passaient ainsi, il ne le supportait pas. Mais c’est votre père... Elle fut couper dans son élément et Andrew frappa contre un mur violement. La prochaine fois, ce n’est pas comme ça que tu vas la trouver mais morte. Assume ton rôle de mère et protège tes enfants, rien qu’une fois. Andrew n’avait jamais parlé de la sorte à notre mère. C’était quelqu’un qui aimait résoudre les problèmes avec la parole bien que certaines fois, il avait usé de ses poings pour venir à bout des problèmes. On aurait pû croire que ma mère ouvre les yeux à ce moment, qu’elle se rend compte du problème. Mais apparemment, elle était trop amoureuse de mon père. Non. Elle avait peur, elle avait peur de le quitter, elle avait peur de se retrouver seule. Mais c’était encore pire pour elle de devoir partager la vie d’un alcoolique violant. J’aurais aimé qu’elle prenne la grande décision autant pour moi que pour elle. parce qu’on méritait d’avoir une vie normale, tous les trois.

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«L’existence est un trou noir dans lequel je suis perdue, je suis blessée. Quelqu’un a-t-il remarqué que je ne vais pas bien, que je souffre. J’ai peur de pousser la porte d’un poste de police et de dire haut et fort que je me fais maltraiter par mon père. Je ne veux pas que les gens me voient comme la fille de seize ans qui c’est suicider mais plutot comme un acte de bravoure face à la folie d’un homme. Ce monde, ce n’est pas le mien…. » écrivis-je sur un bout de papier que je déposais sur ma commode. Un mot que trouvera certainement Andrew avant de me trouver dans la salle de bain dans une marre de sang. Je vais passer pour la pauvre enfant et c’est ce que je ne veux pas. Pourtant, je ne vois plus d’autres alternatives à cette douleur qui me détruit à petit feu. Chaque fois que je reçois un nouveau coup, je pris pour que ça soit le dernier et que je succombe. Mais chaque fois, ça ne se reproduit pas et je dois continuer à subir ces coups et ces paroles. Enfilant une robe d’un blanc parfait que m’avait offerte maman pour le bal de printemps qui était dans trois semaines, je me dirigeais vers la salle de bain. Je me regardais une dernière fois dans le miroir en posant un rouge à lèvre sur mes lèvres. La lame de rasoir était posée sur le rebord de l’évier. J’avais au moins cette chance d’avoir une salle de bain pour moi toute seule. Je m’installais dans la baignoire regardant chaque objet de ma vie. Des objets ordinaires que je côtoyais chaque jour, eux avait vu ma vie s’écroulait. Il y avait été les spectateurs de ma chute. J’essayais de me trouver une dernière excuse pour ne pas le faire. Et puis merdre, rien ne me retenait ici. D’un coup net, je m’entaillais la veine, le sang se mit à couler à flot. Je ne fis pas la même chose de l’autre côté. Je laissais pendre ma main en dehors de la baignoire. La lame de rasoir chuta. Je me sentais partir et ce sourire se dessina sur mon visage. Seize ans de malheur qui allait prendre fin. Ma vue était brouillée pourtant j’aperçus la porte de la salle de bain s’ouvrir. Faye, reste avec moi. me cria mon frère alors qu’il posait une serviette sur la coupure. Je me souviens guère de ce qui c’est passée par la suite. Mon premier souvenir fut au réveil dans une chambre d’hôpital. Avec l’éclat blanc de la pièce, je crus avoir réussi mon coup et être enfin au paradis mais la voix de ma mère me fit sortir de l’extase. Je n’avais rien réussi. J’étais toujours là dans ma maudite vie. Qu’est-ce qui t’a pris de faire une chose pareille Faye ? me questionna mon frère en rentrant dans ma chambre avec deux cafés. Il en tendit un à maman et me regarda attendant une réponse de ma part. Qu’est-ce qui m’avait pris ? Je croyais que c’était clair. Pourtant il osait me poser cette question. Je me redressais avec difficulté en regardant mon poignet recouvert d’une bande blanche. Une larme coula le long de ma joue. Je m’en voulais de ne pas avoir eu le courage de me couper l’autre poignet, si je l’avais fait, je ne serais pas là. «Pourquoi tu me poses une telle question. Tu sais très bien pourquoi j’ai agit de la sorte. Tu aurais me laisser partir. J’aurais été bien mieux loin de lui, Andrew.» lâchais-je en colère contre mon frère que j’adorais plus que tout. Tu crois que ça me fait plaisir de le voir te frapper tous les soirs. Je préférais être celui sur qu’il passe sa colère et son maudit alcoolisme. Maman restait sans parler, sans sortir le moindre. Elle me regardait avec des larmes qui coulaient sur ses joues. Je lui en voulais de ne rien faire pour moi. Car j’étais bien la seule de la famille Blackwell à recevoir les coups. «J’en peux plus. Je ne veux pas rentrer la maison, non je ne veux pas.» Elle se leva et me regarda. Elle semblait avoir changé en l’espace de quelques secondes. Andrew se tourna vers elle. Il était aussi surpris que moi. Tu n’as pas à t’inquiéter, ma puce. Il ne posera plus les mains sur toi. Je t’en fais la promesse. Elle sortit de la chambre sans que ni Andrew, ni moi, ne demandions ce qu’elle allait faire. Inconsciemment, j’espérais qu’elle sauve notre famille. Et elle le fit, mais ce ne fut pas sans conséquence. Dans les journaux du lendemain, on pouvait lire en grosses lettres : Une femme tue son mari sous le coup de la colère. Cette femme n’était autre maman. Elle avait tué mon propre mère, elle s’était vengée de tout ce qu’il m’avait fait en le tuant. Cependant, elle écopa de vingt ans de prison et elle les assuma lorsque le juge lut sa sentence. Elle avait fait le plus beau geste qu’une mère peut faire. Elle était devenue la mère dont j’étais la plus fière.

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Vous voulez savoir ce que ça fait de perdre les deux personnes qui comptent le plus au monde. Et bien, c’est l’enfer. C’est une douleur encore plus importante que de recevoir des coups pendant pratiquement seize ans. Ça vous brûle de l’intérieur. C’est comme si on diagnostiquait un cancer soudain du cœur. Votre vie n’a plus de sens. Vous avez envie de vous ouvrir les veines à nouveau. C’est terrible de voir le bonheur et puis de le voir disparaître d’un seul coup. Matthew était celui qui m’avait redonné le gout des choses, le gout de la vie. Il avait été mon renouveau, ma raison de vivre. Puis, j’avais donné naissance à Noah. Mon petit rayon de soleil. J’étais une femme épanouie enfin. J’avais débuté ma carrière de styliste et depuis un an, j’étais désormais reconnue mondialement. Ma vie n’avait pas d’accro, pas de désastres. Maman, j’ai gagné mon match de foot. m’avais dit mon fils au téléphone quelques minutes avant qu’un alcoolique au volant d’une voiture rouge rentre dans la voiture de mon mari. Matthew est mort sur le coup. Tandis que Noah a tenu jusqu’à l’hôpital mais deux jours plus tard, il a succombé. Ma vie était bousillée une deuxième fois par un homme alcoolique. Le cimetière était à présent vide. J’avais réussi à garder la tête haute pendant toute la cérémonie. J’avais tenue le coup. Mais je n’en pouvais plus et mes jambes se dérobèrent sur l’herbe fraiche du cimetière. Les larmes se mirent à couler telle une cascade. Inondant mes joues d’eau salée. Faye, il commence à pleuvoir. Viens. C’était la voix d’Andrew. Il glissa sa main dans la sienne. Mon frère était devenu pasteur et il avait eu le courage de faire la cérémonie de mon fils et de mon mari. Après tout ce que la vie, nous a fait, je demande comment il peut croire qu’il y a un Dieu au-dessus de notre tête. S’il existe vraiment, alors c’est un sacré enfoiré qui veut me voir souffrir. Je lâchais sa main laissant les gouttes de pluie coulaient sur mon visage avec mes larmes. « Noah adorait se mettre sous la pluie. J’avais beau lui interdire pour qu’il ne tombe pas malade, il y allait tout de même en cachette. Je n’arrive pas à imaginer que je ne verrais plus son visage souriant.» Tout me manquait déjà terriblement et pourtant, cela ne faisait qu’une semaine. Je me demande comment les gens arrivent à remonter la pente, à faire leur deuil. Je ne crois pas en être capable. Je me relevais regardant cette tombe. Je détestais les tombes et encore plus quand elle était vide, sans fleurs. « Matthew m’avait redonné l’envie de me battre, de vivre. Comment je fais faire s’il n’est plus à mes côtés pour m’aider. Je ne sais pas si je peux être capable de me battre seule.» dis-je en essuyant mes yeux du revers de mon manteau. Je suis là, Faye. Pense à Siobhàn, elle t’adore. J’adorais ma nièce. Mais elle n’était pas Noah. Elle n’était pas mon fils. Elle n’était pas mon rayon de soleil. Mes cheveux étaient à présent tremper et ne parlons pas de ma veste. « Je veux pouvoir pour une fois qu’on me laisse avoir le droit au bonheur. Je veux avoir mon propre bonheur et ne pas avoir à le regarder dans les yeux de quelqu’un d’autre. Ma vie n’est qu’une catastrophe ambulante que parfois, je demande si je ne ferais pas mieux de rester au lit le soir. Apparemment, mon destin est de souffrir. Je ne veux plus cette empreinte. » et c’est soudainement que je me mise à courir. Je courrais à travers les gouttes de pluie. Je courrais pour évacuer ma peine, ma colère et ce manque de confiance en moi. Pour renaitre tel le Phoenix, il faut que je tire un trait sur mon passé et que je recommence tout à zéro. Comment oublier les quelques souvenirs de bonheur. Je ne vais rien oublier et je vais me mettre la tête dans le travail. De ce mal être, je vais avoir cette carrière dont j’ai toujours rêvé. Je ne vais pas chercher le bonheur, je vais le rendre possible et ça va commencer dès maintenant. Une fois arrivait sur le pont, je retirais ma veste et la jetait dans le vide. Personne ne pourra m’enlever cette peine si douloureuse que celle de perdre un enfant et un mari.

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Il faisait nuit. Il devait être dans les une heure du matin. J’étais complètement fatigué. Cette riche russe était venue exprès aux Etats-Unis pour me rencontrer afin que je sois celle qui réalise sa robe de mariage. Un contrat parfait au départ qui fut le parcours du combattant. Heureusement, la création était finie. Je n’allais plus l’avoir dans mes pâtes. Pour me rendre plus vite à la maison, j’avais pris un raccourci, une petite ruelle pas très fréquentable. Enorme bêtise de ma part. Promenons-nous dans les bois… chantonna une voix masculine dans mon dos. Je me retournais pour apercevoir un jeune homme avec le profil type du délinquant. Il s’approcha de moi. Il souriait d’un sourire machiavélique. Je lui tendais mon sac croyant que c’était ce qu’il voulait de moi. il pouvait très bien le prendre, il n’y avait pratiquement rien à l’intérieur à part quelques billets. Seulement, il me plaqua contre le mur et vint sentir l’odeur de mon cou. Je me mis à trembler. « Vous ne devriez pas faire une telle chose. » dis-je en abattant ma jambe sur ses parties. Il s’écroula au sol ce qui me donna le temps de partie. Mais pas assez pour quitter la ruelle et me rendre dans un endroit remplit de monde. Garce ! cria-t-il en me poussant violament sur le sol. Il sortit de sa poche un couteau qui fit glisser sur ma joue. Il approcha son visage du mien pour venir murmurait à mon oreille : Je vais prendre un malin plaisir à te torturer. Il se recula et le coup partit. Le couteau venait de me transpercer le ventre. Il le laissa un moment avant de le retirer lentement en souriant. Je voulais crier mais aucun mot ne sortait de ma bouche. Me défendre, j’étais pétrifiée. Le sang tâcha instantanément mon haut bleu. Il éleva une nouvelle fois le couteau et le planta une nouvelle fois. Je me mis à crier. Cinq coups de couteau avant qu’un homme sortit de nulle part, passe sa main à travers son corps pour lui retirer le cœur. « Matthew. » murmurais-je en voyant le visage de l’homme. Il ressemblait à mon défunt mari. Il me porta et me calla contre un mur. Il regarda mes blessures. Déchiquetant son poignet, il le porta à mes lèvres. Le gout fut infecte comme il l’avait été tant de fois quand je me faisais frapper. Je luttais pour ne pas l’avaler mais il me força. Je me réveillais au milieu de nulle part. Dans la nature plus précisément. Je me sentais étrange. Totalement étrange. J’avais l’impression d’être différente, de n’être plus humaine. L’homme était toujours là juste à mes côtés, il me regardait. Je regardais mon ventre et m’aperçut que je n’avais plus rien. « Qu’est-ce qui s’est passée ? » demandais-je en voulant savoir la fin de l’histoire. Je n’avais pas pû guérir de la sorte, c’était impossible. Après autant coups de couteau, on ne reste pas envie. Surtout si on ne passe pas par la carte hôpital. Je t’ai en quelque sorte sauver. Je n’aimais pas vraiment son en quelque sorte. Ça ne présageait rien de bon. Je me levais et aperçut la présence d’une femme. Elle était à moitié endormie. Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? « Je n’aime pas votre réponse. » Je m’approchais de lui. Le regardant de haut en bas. Sa ressemblance avec Matthew était frappante. On aurait dit son sosie. Les blessures étaient trop importantes. Ils n’auraient pas pû te sauver. Alors je t’ai donner une nouvelle vie. je restais surprise. Je t’ai transformé en vampire. Mes yeux étaient ronds comme des billes. En vampire ! C’est seulement des histoires pour faire peur mais apparemment, il ne rigolait pas. Ta transformation n’est pas terminée. Tu as le choix maintenant. Ou tu bois le sang de cette femme, et tu en deviens. Ou tu te laisses mourir. Mon choix était fait. Je ne voulais pas devenir le genre d’être que l’on voit dans les films ou dans les livres. Je ne voulais pas être sanguinaire et m’en prendre aux gens. Je ne voulais pas faire souffrir, j’avais trop souffert pour faire vivre la même chose aux gens. Pourtant, je doutais. Je doutais parce que je ne voulais pas mourir. Peut-être que ça avait été le cas pendant de nombreuses années mais maintenant plus. j’aimais ma vie de styliste même si ma vie personnelle ne se résumait qu’à des conquêtes d’un soir. Il attrapa la demoiselle et la posa près de moi. je fermais les yeux, lutter pour ne pas faire le choix de rester. Tu ne seras plus la prisonnière de ta vie. tu vas renaître et pouvoir découvrir le monde. je regardais le cou de la jeune femme qui m’appelait. Puis m’approchant lentement, je vins poser mes dents sur sa chaire fraîche. Mes crocs se plantèrent. Je venais de devenir comme eux. j’étais à présent un vampire…

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C’est la lumière du soleil passant à travers les rideaux qui me réveilla. Je me retournais pour apercevoir un homme nu à mes côtés. Je me souvenais même qu’il était là celui-là. Une prise à mettre sur ma liste de conquête d’un soir. Ma porte d’entrée s’ouvra. J’aperçus Luckaël passer juste devant ma porte. Il était celui qui m’avait transformé, celui qui m’avait en quelque sorte sauver comme il le disait si bien. il fit marche arrière et m’aperçut dans le lit. Il souria et vint à ma rencontre. Attrapant le drap, je l’enroulais autours de moi. Et bien, on dirait que maintenant, tu aimes croquer les humains. lâcha-t-il en apercevant la morsure dans le cou de l’homme. Je n’avais pas réussi à me retenir durant la nuit. Et puis, il m’avait demandé de le mordre pour qu’il connaisse la sensation. Je l’avais fait. « Ce n’est pas pour autant que j’aime le faire. » dis-je en sortant de la chambre laissant l’apollon dormir en paix. Mon entourage ne connaissait pas ma nature. D’une part parce que moi-même, j’avais encore du mal à accepter mon statut mais aussi que mon frère est un pasteur. Je ne crois pas qu’un homme de dieu le verrait du bon œil. Il me considérerait plutôt comme Satan. Je ne voulais pas entendre ça de la bouche de mon frère. J’avais trop entendu de saloperies venant de mon père. Il va surement en redemander et ça serait idiot de lui dire non. plaisanta-t-il en sortant une bouteille de whisky de mon bar. Une manie que je n’avais pas et heureusement. Je serrais le drap contre moi comme si j’essayais de me cacher de lui. Le fait qu’il me ressemble à mon défunt mari faisait que j’étais attiré par lui, et puis il avait cette fascination qu’il exerçait. « Qu’est-ce que tu fais ici à cet heure-ci ? » demandais-je pour changer de sujet. Moins je parlais des vampires, mieux je portais. Je préférais ne pas faire attention à ma nature et vivre comme tout le monde. Bien que ce n’était pas très évident. Je venais voir ma petite protégée. Qu’il débarque comme ça, n’était pas sans conséquence. Je détestais le voir m’appeler comme ça. Ça me faisait monter les larmes aux yeux. Je me retenais de ne pas pleurer. En faites, je m’ennuyais et j’ai atterris chez toi. Je me mis à rire. Comme si Lucka avait le temps de s’ennuyer et surtout qu’il voulait de ma compagnie. Ma compagnie n’était pas la plus agréable du monde. J’étais le genre à critiquer les vampires alors que j’en faisais partie, très étrange comme demoiselle la plupart diront.
« Tu aurais mieux fait d’aller voir une de tes idioties qui ne demande qu’à être dans ton lit.» Il posa la main sur mon drap et me regarda droit dans les yeux. Je suis sûre que tu es mille fois mieux que tout mon harem personnel. J’enlevais sa main et me servait une tasse de café. Même étant un vampire, j’avais gardé la mauvaise habitude de voire du café. Ça ne me faisait rien mais j’en avais besoin. « Ça ne sert à rien de jouer à ça avec moi. Ça ne marchera pas.» Il attrapa mon bras et me plaqua contre le mur. Il laissa glisser sa main sur ma cuisse. Il posa ses lèvres sur les miennes et m’embrassa avec fougue. Je croyais que tu étais pas comme ça. Je posais mes mains sur son torse et le repoussait violament. Il ne jouerait pas avec moi comme il jouait avec les autres. Je n’étais pas une poupée et encore moins un jouet. « va te faire. » Il souria et se posa sur le fauteuil de mon salon. J’avais beau essayer de me contrôler, je ne sais pas si je tiendrais encore longtemps si ce petit jeu continuait entre nous deux.