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 You know Honey, Ginger's have no soul !

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MessageSujet: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyLun 26 Mar - 18:09


Ҩ Scarlett Zellyandra Matthews

« Sous le doux miel se cachent de cruels poisons. » Ovide

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
ζ Bite me, honey.
Je suis venu(e) au monde le 27 avril 1991 à San Francisco et comme vous l'aurez donc deviner j'ai 20 ans. Mon surnom c'est Zellie, Mini-Moy ou encore Schtroumpfette. Je peux également vous dire que je suis célibataire et hétérosexuelle par la même occasion. Que Dieu me préserve j'en suis fier. Bon sinon je suis issue d'une classe sociale aisée mais que voulez-vous, on ne choisit pas sa famille. Ah oui, sinon je suis serveuse au Bloody Mary. Je fais parti(e) des Blood is our endless life et donc comme vous l'aurez compris cela explique beaucoup de choses. Ah oui j'étais sur le point d'oublier ! Allez savoir pourquoi, mais il arrive que l'on me confonde souvent avec Kristen Stewart. Les gens ont vraiment de la merde dans les yeux vous ne trouvez pas ?


ζ No fuckin' way !
Franche Ҩ Vulgaire Ҩ Spontanée Ҩ Impulsive Ҩ Excentrique Ҩ Anarchiste Ҩ Casse-cou Ҩ Garçon manquéҨ Débrouillarde Ҩ Arrogante Ҩ DrôleҨ Bavarde Ҩ Épicurienne Ҩ Butée Ҩ Joueuse Ҩ Sarcastique Ҩ Survoltée Ҩ Susceptible Ҩ






Ҩ WTF are you doing here ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Alors chou, tu veux tout savoir de moi, c'est ça le délire ? Tu peux m'appeler Cosmic Trip, l'un de mes nicknames on the web et j'ai vingt années de débilité derrière moi. Je trouve que DF rocks du poney !! Super idée le dérivé sans reprendre les personnages de série, j'ai hâte de savoir ce que réserveront les intrigues. Dans la vie, j'm'entraîne pour concourir au titre de quiche de l'année. J'suis un cas social ascendant boulet et je mords très fort ! *Niark* J'ai trouvé votre porte en secouant PRD et je compte la squatter autant que possible mais au moins 4 jours par semaine. Mes réponses rp peuvent se faire attendre, parfois un peu plus d'une semaine... C'est pas par manque de motivation/inspiration, juste que rien foutre, ça me prend beaucoup de temps. Cool Sinon, j'oscille entre 600 et 1200 mots.

Citizen •WaR ©



Dernière édition par S. Zellie Matthews le Lun 26 Mar - 19:14, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyLun 26 Mar - 18:10


Ҩ Show me your teeth

«Hmm... C'est pas terminé...» La main de Noémie remonta ma nuque pour nouer mes cheveux entre ses doigts tandis que la bile chaude et acide rejoignait dans la cuvette les restes de mon maigre déjeuner. L'entraînement avait été épuisant, nous obligeant à enchaîner les pointes, les ronds de jambes, les entrechats, des heures durant, jusqu'à la mort si nécessaire. J'étais complétement vidée, moi qui débordais d'énergie. A côté de Noémie, je ressemblais à une vache suante. Elle était si parfaite, si frêle... Sur son visage, il ne résultait de ces supplices que quelques gouttes de transpiration perlant sur son front. Quand moi, j'affichais un visage d'une rougeur à faire pâlir les amérindiens et que les cheveux qui n'étaient pas retenus par la main de Noémie, collés mes joues en masse gluante. Je détestais Noémie. Elle avait beau être mon amie, probablement la seule, je ne pouvais pas m'empêcher de crever de jalousie en la voyant. Elle représentait tellement tout ce à quoi je voulais prétendre, sans jamais avoir les moyens d'y parvenir. «Si cette salope de balance me traite encore d'obèse en affichant trois kilos de plus que la semaine dernière, je te jure que je la fous par la fenêtre !» Le poids était l'obsession de toutes et s'il me plaisait de faire croire que je m'empiffrais de fast-food dès que les filles avaient le dos tourné, en vérité, même la soupe avait du mal à passer. «J'suis prête à parier qu'il n'y a pas que des nachios dans ton ventre.» Je me redressais un peu pour coller ma colonne vertébrale contre le carrelage froid des toilettes, essuyais d'un revers de la manche, le filet de bave sur mon menton et d'un même geste, en profitais pour mettre un coup dans l'épaule de Noémie. «Me porte pas la poisse, garce. J'ai couché peut-être trois fois avec Dimitri, c'est pas suffisant pour se reproduire...» Ok. On était trop alcoolisé pour penser à se protéger mais tomber enceinte, ça ne se faisait pas en un claquement de doigts.«Puis j'suis certaine que son justaucorps est trop moulant pour que ses spermatozoïdes soient performants. » J'étouffais un rire en me tournant vers la mine dépitée de mon amie. Elle me faisait rire à tout prendre aussi théâtralement, une vraie dramaturge ! «N'empêche qu'on ferait de beaux enfants avec sa beauté et mon intelligence !» Le slave était magnifique, a combler des goûts d'esthètes. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il m'avait choisi alors qu'une multitude de filles lui couraient après. Peut-être parce que j'avais tendance à le dédaigner pour ces mêmes raisons. Il parait que je le faisais rire. A jouer des mélopées de mon stradivarius pour mieux écouter du punk à fond dès que les profs avaient le dos tournés. A rechercher la précisions de chaque mouvement de mon corps en classe de danse pour finir avec la grâce d'un orang-outan en me défoulant sur un pogo à un concert de rock. A travailler mes cordes vocales pour y laisser échapper des envolées lyriques avant de beugler comme un âne sur une chanson de métal. A fréquenter les soirées des hautes sphères de San Francisco pour les terminer dans les mauvais quartiers, à sniffer de la coke ou de la colle avec d'autres paumés. «C'est sérieux Scarlett ! Tu es en retard de combien de semaine ?» Je haussais un sourcil en tentant d'y réfléchir. Je n’en avais aucune idée. Je me relevais et dis d'un air qui se voulait résolument détaché. « Merci de t'inquiéter de mes cycles mais sache qu'ils tiennent plus du trimestriel que du menstruel. Je dois juste faire une indigestion. Pas de quoi en faire un drame. » Cela ne l'empêcherait pas quelques jours plus tard de m'accompagner dans ces mêmes toilettes avec un test de grossesse qu'elle m'offrit pour mon seizième anniversaire. Et de découvrir, unies dans la même stupeur, que j'étais bel et bien enceinte.

ҨҨҨҨҨ


Les résultats venaient de tomber. Et c'est avec ce même flegme que je m'approchais du panneau. Noémie, le visage quelque peu déformé par le stress mais toujours aussi somptueux, accrochée à mon bras. Je parcourais la liste et n'en revenais pas de tenir le titre phare du ballet que notre session allait représenter. Ce genre d'hommage était d'habitude réservé aux plus expérimentées. Il fallait croire que le travail finissait toujours par payer. J'affichais un sourire désolé en voyant la mine déconfite de Noémie. Elle aurait fait une bien meilleure Aurore que moi, cette frêle vierge à peine sortie de l'enfance, comparée à la nymphette délurée que j'étais. Il fallait vite que je cache mon crime avant que la directrice ne se rende compte que son héroïne, bien loin d'endormir son instinct sexuelle pendant cent ans, avait déjà fauté et en portait la preuve dans son ventre. Renoncer à être mise en lumière pendant cette représentation de la belle au bois dormant ne me vint même pas à l'esprit. Pas simplement parce que je pensais mériter le rôle, mais surtout parce que je savais à quel point cela plairait à ma mère. Bien que j'adorais balancer tous ses principes et l'image rétrograde digne des années 30' qu'elle avait de la femme, je n'en restais pas moins cette gamine prête à se damner pour un peu de son attention. Ma mère, elle n'était peut-être pas innocente dans cette obtention. Depuis huit ans, elle faisait ce qu'il fallait pour être dans les petits papiers de la directrice de l'école et aussi de notre nouveau professeur russe. Et ça commencé par les énormes chèques en donation à la fondation. De quoi m'attirer les foudres de toutes mes camarades. « Ne t'en fais pas ma belle. Je suis sûre que ce sera toi la prochaine. » Dis-je en attrapant par les épaules la danseuse, voulant faire disparaître son expression de déception.

Quelques heures plus tard, quand le surveillant général vint me chercher pour me conduire dans le bureau de la directrice, je n'y vis aucune menace. je pensais qu'elle me parlerait de la préparation au rôle. Ma réputation me précédait et elle n'ignorait que trop peu mon caractère excentrique pour ne pas dire foutrement borderline. Elle savait aussi que j'étais déterminée et prête à atteindre ce but que ma mère m'avait fixé. « Des rumeurs courent à votre sujet, Miss Matthews. Suffisamment sérieuse pour devoir éclaircir cette affaire. » Arf. Quel motif allait-elle invoquer ? La semaine dernière, j'avais découché trois fois. Les deux premières, j'avais pu échapper à la surveillance, mais la suivante, il me fallut graisser la patte du surveillant. Pris de remords, avait-il fini par vendre la mèche ? « Êtes-vous oui ou non, enceinte ? » La directrice n'était pas connu pour tergiverser quand elle abordait un sujet, surtout fâcheux, mais la façon franche dont elle posa la question me fit l'effet d'être piétinée par un troupeau de gnous. « Je... Je... » Je me liquéfiais, mes joues furent les premières à fondre, chauffées à blancs par le sang qui les battaient jusqu'à les empourprer violemment. Puis me redressant pour reprendre une contenance, un regard de défi traversa le sien. « J'ai un plus, sur le test de grossesse. » Et avant de pouvoir réaliser que ma meilleure amie était aussi celle qui m'avait trahie, l'infirmière arriva dans le bureau pour me faire un prélèvement sanguin qui finirait par confirmer mon état.

Cette école était un véritable purgatoire et pourtant, ça me crevait le cœur de la quitter. J'avais fini de remballer mon dernier jeans quand la porte s'ouvrit sur une Noémie abattue. J'avais envie de la gifler. Pas uniquement pour le coup de poignard dans le dos, mais pour cette façon de vouloir compatir alors qu'elle était en partie responsable de ce qui était en train de se passer. Je lui aurais bien fait ravaler sa pitié à coup de chaussons dans la gueule ! « C'est ce qui arrive, quand on se fait renvoyer. Parce que tu vois, dans ce milieu, on peut se gaver de coupe faim, d'amphétamines pour tenir le rythme, un peu de cocaïne le week-end pour reposer un peu l'estomac mais surtout pas ouvrir les cuisses, sans préservatif ! Sérieusement, le seul autre milieu où les adolescentes sont aussi névrosées, c'est dans le mannequinat. Ou la prostitution thaïlandaise... » Un rire échappa de sa gorge gracile. « Parce que ça te fait marrer ? » Et les coups partirent. Je voulais arracher le moindre cheveu blond de son crâne, qui me faisait penser à un second soleil quand c'était la première chose que je voyais le matin. Arracher ses yeux rieurs qui savaient toujours me mettre de bonne humeur. Faire disparaître sa peau pâle de princesse nordique sous les griffures de mes serres. Elle n'était même pas ma doublure, mon éviction ne lui apporterait pas cette satisfaction, alors pourquoi cette trahison ? Et dire que je l'aimais, comme une amie, comme une sœur, passionnément. Que j'avais cru un temps être son égale et que cela avait empli le vide, que dis-je, le gouffre quand elle me traitait en paria... Je récupérais mon sac et la laissait agonisante. Elle n'avait eu aucune chance. J'étais plus grande, plus forte, plus déterminée et mieux armée qu'elle.
Notre chauffeur vint me récupérer à la porte de l'académie. Je ne verrais plus jamais Noémie, l'avocat de nos familles respectives, se chargeant de trouver un arrangement pour le dédommagement.

ҨҨҨҨҨ


Le repas se fit dans le silence. Jusqu'à la dernière bouchée. Où ma mère prit cette expression qui n’annonçait rien de bon. Son nez se fronça, sa lèvre supérieure se retroussa jusqu'à découvrir sa canine gauche. La dernière fois que je lui avais vu ce visage-là, j'avais six ans. Nous étions à New-York pour noël. La ville américaine la plus magique pour le fêter. Un mendiant nous arrêta, appelant à notre générosité. Elle le fuit comme s'il était lépreux et me traita en pestiférée après que je lui ai offert les boucles d'oreille en or dont elle me fit cadeau à mon anniversaire.
A cette table, j'étais le Samsa de Kafka, l'enfant prodigue transformé en cafard. Regardé avec une répugnance plus terrible que n'importe quel mot. J'y étais habituée, dès que je quittais mon costume d'élève parfaite, mon masque de gentille fille, pour laisser s'exprimer ma réelle personnalité, elle n'avait que reproches et dégoût pour ce que je laissais entrevoir. « Ne t'en fais pas chérie, on trouvera une solution. Et en septembre, tu réintégreras une autre école. Tu n'auras rien perdu, avec toutes les années de pratique que tu as derrière toi. » « Maman, tu sais que j'ai dépassé le premier trimestre. Je me vois mal accoucher et reprendre des sauts de chat en septembre. Puis c'est peut-être le bon moment d'arrêter la danse, je pourrais me consacrer à autre chose... » Si je lui avais dit que j'étais séropositive et héroïnomane, je crois que ça n'aurait pas été plus terrible. Elle me répondit d'une voix blanche. « Mais enfin, la danse c'est ton rêve... » Mes mains se mirent à trembler. Qu'elle se leurre en refusant de voir que je partais à la dérive, soit. Cela gonflait parfois mon égo, en pensant que j'étais fine menteuse et bonne comédienne. Mais elle savait que je n'aimais pas la danse, que ses règles strictes, la perfection qu'elle exigeait étaient à l'opposé de mon caractère, que ça ne me correspondait pas. « Je couperai ma jambe pour réparer la tienne et ne pas voir ton avenir voler en éclat, tout comme ton tibia, à cause de cet accident. » Si la canne lui donnait un style, elle lui retirait aussi tout espoir de se mouvoir avec l'agilité demandée.«Il n'y a que parce que tu vis ton rêve brisé à travers moi que je consentis à y consacrer huit ans de ma vie, mais pas un de plus. Et tant pis si ça te brise une seconde fois.» Je me relevais, mon ventre me lançait et pourtant, la vie qu'il abritait n'était pas suffisamment développée pour se manifester. Le fœtus ressemblait à une grosse noix, une espèce de cacahouète, qui dans moins de quatre mois chamboulerait totalement mon quotidien. ça n'avait rien de réel. Et la première échographie, preuve matérielle et irréfutable, ne m'aidait pas à prendre au sérieux mon futur rôle de mère. «Te consacrer à autre chose... Comme si c'était si facile... Tu sacrifierais ton talent et pour quoi ? Te lancer dans une carrière d'actrice X ?» Comme c'était facile, de me traiter en traînée maintenant qu'elle découvrait que ma sexualité était exprimée. Ce n'était pas un fait nouveau, c'était d'ailleurs avec l'un de ses amis que je découvris le pouvoir de domination, en entrant dans son jeu de séduction, faisant de moi une véritable lolita. Immonde monde peuplé d'hypocrites, Tout scintille à la surface mais il suffit de gratter un peu pour découvrir la crasse. Je savais pourquoi je le détestais autant.
La colère remua mes entrailles en coup de poing cinglant ressemblant à des poignards. Je me tenais le ventre à deux mains et finis par m’asseoir sur le sol. Du sang transperçait mon jeans de mon bas ventre jusqu'à mes cuisses. je me sentais faible, prête à défaillir. Ma mère s'approcha de moi, avec une sérénité qui m'empêchait de totalement paniquer. Elle me caressa le sommet du crâne et me dit d'une voix douce. «J'espère que tu comprendras que c'était pour ton bien. Que je ne pouvais pas te laisser gâcher ainsi un avenir si prometteur. Tu sauras quand tu seras mère, que l'on est prête à tout pour le bien de son enfant. Mais il n'est pas encore temps pour toi. Tu auras bien d'autres occasions de donner naissance à ton premier enfant dans de meilleure condition.» Pute. Ces semaines à prendre soin de moi, c'était uniquement dans le but de m'empoisonner pour faire disparaître la menace qui planait sur notre nom. Que le bébé ne vienne pas contrecarrer les plans qu'elle avait dessinés pour chaque instant de ma vie. Que les voisins ne découvrent pas que sa fille était une traînée plus qu'une surdouée. Que j'en crève, était le risque à prendre, le mal nécessaire afin que je redevienne cette adolescente qu'elle savait aimer et pas cette vermine qu'elle répugnait.

ҨҨҨҨҨ

Si ce foyer était plus sécurisé, il n'en demeurait pas moins hostile. Revenir dans cette maison, après deux années passées sur les routes, avait le goût amer de la défaite. Je n'avais pas réussi à m'en sortir seule. Tout ce que j'avais fait, n'avait servi qu'à me mettre un peu plus en danger. Et pourtant, même si l'amour et les coups de Jericho avait permis aux doigts glacés de la mort d'effleurer ma peau, chaque particule de mon être se languissait de sa présence. L'oublier, ils me le conseillaient tous mais je ne pouvais pas balayer d'un revers de manche ces années et tout ce que nous y avions vécu. Sa façon de me regarder et de prendre soin de moi, quand il n'exprimait que de la douceur. Puis ma façon de lui appartenir, moi l'animal sauvage, l'indépendante, qui brûlerait l'humanité entière sur l'autel de la liberté. L'amour était d'un pathétique outrageant et toujours absolument dégueulasse et blessant. «Où est-ce que tu vas ?» Mon père véritable gendarme, m'arrêta sur le pas de la porte. S'ils m'acceptaient dans leur foyer, il fallait que je me plie à leurs règles toujours plus strictes. Je m'y soumettais, ne désespérant pas de retrouver un jour un peu de leur amour. «Chez Caroline, terminer notre devoir. Je passe la nuit là-bas, tu peux l'appeler, pour vérifier...» Mensonge éhonté débitait avec tant d'assurance qu'on ne pourrait douter de sa sincérité. Ce soir, je ne ferais rien d'autres que me perdre dans les vapeurs d'alcool et m'oublier dans ses flots. Danser jusqu'à oublier mon passé, mon identité, aidée dans cette entreprise par toutes les drogues que je pourrais y trouver.

Je crois qu'il fut le premier que je remarquais, en arrivant sur le lieu secret où se déroulait la rave-party. Mon beau vampire, le premier que je rencontrais. Il avait ce charisme, cette présence, qui faisait qu'il devait se contenter d'exister pour se détacher de cette masse informe et grouillante de fêtards. Il n'eut pas besoin de me convaincre pour que je tombe sous son charme et l'alcool que nous buvions en trop grande quantité ne m'y aida pratiquement pas. S'il fallut choisir une unique drogue, celle qu’il m'offrit, fut la plus enivrante, la plus spectaculaire et délicieuse qu'il m'eut été donné de goûter. Je me sentais forte et invincible, n'importe quel démon du passé pouvait pointer son nez en cette nuitée, je débarrasserais de sa présence infernale, l'enfer de ma mémoire. Sa peau avait un goût de sel dont je ne me lassais pas. Avide de la parcourir, d'en extraire chaque saveur, alors qu'il se fondait en moi et que nos corps emmêlés me donnaient l'impression de ne faire plus qu'un, littéralement. Je restais un instant dans ses bras. Profitant de la beauté avec laquelle son sang, ingurgité en trop grande quantité, avait repeint la nuit. Cette drogue était puissante et splendide. Suffisante pour me conduire dans les tréfonds de la dépendance si la première ne fut pas également la dernière fois. Le soleil se leva, caressant de sa chaleur mon corps à moitié dénudé, délaissé de la fraîcheur de la peau de cet amant de passage. Sa présence me contraignit à rejoindre ma morne existence débarrassée du faste de la veille. Quoiqu'il en resta un peu, du moins suffisamment pour me faire sortir de la route tracée et provoquer la rencontre rapide et violente de ma voiture avec un arbre. La vie me quittait lentement, pour me revenir, quelques heures plus tard, encore allongée sur une table froide de la morgue de l'hôpital, sous une forme différente.
Celle d'une créature maudite et apeurée, devant faire face à une nature totalement différente de celle qu'elle revendiquait. L'humanité se désagrégeait pour céder la place au serpent tenace de la faim. De sang et de carnage. Et c'est seule que je dus l'affronter. Jusqu'à ce qu'une poche de sang, offerte par le légiste qui n'ignorait rien de mon état, m'ouvre les portes de l'immortalité.

Ismaël, puisque c'était ainsi qu'il s'appelait, mon vampire créateur, ne tarda pas à me retrouver. Les liens attachant le sire à l'infant dépassant l'entendement. Il était prêt à veiller sur sa progéniture et moi à tenter de mettre à mal son travail. Je me débarrassais du joug de l'humanité, de ses remords et regrets, de la violence du ressenti pour accueillir la froideur de cette nouvelle condition avec autant de complaisance que possible. Mais comme à l'époque de cette maison familiale détestable, il n'était pas prêt à m'accepter comme j'étais. Comme pour mes parents, je tâchais alors de ressembler à cette image qu'il voulait de moi. Jusqu'à ce qu'il cède et m'emmène en Louisiane avec lui. J'ignorais tout de ma nouvelle vie et l'une de leurs règles idiotes voulait qu'il s'occupe de me transmettre son savoir. Je profitais aisément de la situation, pour une fois que leurs dogmes me servaient. Moi qui devais me repaître de ce Life Juice vomitif pour à peu près les même raisons.

Six mois que je traîne derrière ses pas et mon vampire ose dire sans rougir que je l'ai fait vieillir d'au moins cent ans. Je ne peux que m'en enorgueillir. Si je veille à ne pas l'exaspérer suffisamment pour qu'il m'abandonne à mon sort, je tâche de ne pas gâcher ma vie de vampire comme le fut celle d'humaine et de profiter autant que possible et sous toutes ses formes, des jouissances qu'offre cette nouvelle existence.




Dernière édition par S. Zellie Matthews le Mar 27 Mar - 13:21, édité 25 fois
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Laurie Devereaux
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyLun 26 Mar - 18:16

Bienvenue, ma rivale favorite ^^
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyLun 26 Mar - 18:27

Bienvenue exited
Sympa l'avatar de Kristen avec les petites cornes du diable wouhou
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O. Simeo Reagan
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyLun 26 Mar - 18:35

MA ROUQUINE PREFEREE Brille exited lit fuckin
Merci encore de tenter mon scénario :amen

BIENVENUE SUR LE FORUM
&
si tu as des questions n'hésites pas bave
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyLun 26 Mar - 18:43

Une rivale ? *croque Siobhàn, la brûle au lance-flamme, ramasse la poussière et la planque discrètement sous le tapis du salon.* Où ça ? Ange
Merci ma Blondie, je vais adorer te détester ! What a Face

Merci beaucoup Sam !! ^^ Le mérite revient à la créatrice. X)

TA PREFEREE tout court avoue !! Ton infidélité avec le bout de viande n'est que passagère, j'en suis sûre *rêve*

Merci pour l'accueil ! potté J'espère que ce que je prépare te plaira et si c'est pas le cas je te harcèlerai jusqu'à ce que ça le soit ! exited
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 7:28

On se calme ZELLIE !! naaan fouet
Mdr' XD Aaaah heureusement que les rêves existent sinon la vie serait bien triste & l'éternité encore plus sexuel

Eh bien pour le moment je suis plus que fan de ce que tu as écrit : le pavé, le style, le caractère du perso.. tout me convient ♥️_♥️
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 9:57

Egoïste !! Pourquoi je peux pas m'amuser avec ton nouveau jouet ?!

Rêve ou réalité, je te promets qu'avec moi dans les parages, t'es pas prêts d'être à nouveau triste. Je vais tellement t'en faire voir de toutes les couleurs, beau gosse, que tu vas finir par m'appeler Rainbow !! BV

Ravie que ça te plaise pour le moment. J'avais peur que ce soit long et chiant... Je continue sur ma lancée du coup !! J'ai trop envie de finir rapidement et venir gâcher la petite sauterie organisée par le Maire. fuckin

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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 10:03

PARCE QUE ! *oui c'est un très bonne argumentation* classe Arrow

Mdr' xD 900 ans d'existence et ce qui va le tuer c'est une rouquine dérangée mrgreen La vie a un drôle de sens de l'humour parfois Very Happy

Non j'aime les pavés en histoire ♥️ Oh mon Dieu je sens que la paix va vite disparaître avec toi dans les parages Shocked
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 12:42

Te tuer ?! Meuh non ! Tout ce que je veux, c'est te rendre un peu plus vivant !! J'suis d'avis que les siècles traversés t'ont fait oublier comment s'amuser. Tu vas voir, je vais refaire ton éducation ! XD humhum

Owi ! Les cocktails dinatoire, ça m'a toujours saoulée. Un peu d'ambiance pour réchauffer l'atmosphère, ça ne peut pas faire de mal. Puis ça manquait de vampires dans les parages. mrgreen

J'en profite pour dire que ma fiche est terminée. ♥️
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 13:29

Laisse mon éducation de momie là où elle est s'il te plait nomého Cool

Va encore falloir que je te tienne en laisse ma parole ! Et moi qui voulait draguer à cette soirée boude xD

Sinon pour ce qui est de ta fiche elle est juste AWESOME !! amen lit Vraiment tu as parfaitement cerné le personnage et j'adore ta façon d'écrire fuckin
C'est avec plaisir que je te VALIDE ma chère progéniture ♥️

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar, créer ta fiche de liens e& voter pour le forum happy
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 13:55

Tututut... Je te laisserais pas avoir la petite blonde aussi facilement. Tu as signé, c'est pour en ch*er ! >.<

Merci pour la validation ma biche et les jolis compliments. Hâte de développer notre relation IRP donc dès que tu as moment, tu peux venir me chercher ! En attendant, comme une petite fille sage, je vais aller faire tout ce que tu m'as dit. happy
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MessageSujet: Re: You know Honey, Ginger's have no soul !    You know Honey, Ginger's have no soul !  EmptyMar 27 Mar - 14:00

T'es pas vraiment censée la détester non plus hein xD Disons que tu ne peux pas t'empêcher d'emmerder ton créateur classe Vilaine va fouet

Merci à toi ♥️ Pour une fois que tu es sage j'en profite ah Mais pour le rp je suis complètement open ma cocotte exited
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